Négociation nouvel accord Télétravail Grid

Le 27 Septembre 2021

La CFE-CGC et la CGT ont quitté la table des négociations sur le télétravail car le nouvel accord proposé ne présente pas d’avancées significatives et ne répond que partiellement à nos demandes.

  • La direction augmente le quota de télétravail occasionnel à 42 jours annuels dans la limite de 3 jours / semaine, ce qui est une avancée positive
  • Propose la mise à disposition au télétravailleur du matériel choisi par GE pour travailler chez soi.
  • Laisse l’indemnité à 150 € annuel (sans aucune augmentation) et la repasse au pro-rata temporis (et non un forfait annuel)
  • Supprime la possibilité du télétravail exceptionnel à la demande du salarié

La direction tend à imposer la mise en place des bureaux flex sur tous les sites, sans réflexion préalable sur l’impact sur l’efficacité et l’organisation du travail.

Nous avions demandé une prise en charge financière des frais engagés pour le télétravail plus importante au minimum 200 € (chez Renewable, le forfait est de 300€), les tickets resto sur tout type de télétravail, et une prise en charge financière sur justificatif des frais engagés pour une bonne installation chez soi.

Concernant les tickets restaurant, les 3 Organisations Syndicales ont lancé un recours auprès du Tribunal de Grande Instance concernant la non-distribution des tickets restaurants sur les jours de télétravail exceptionnels. Le jugement étant prévu le 3 décembre 2021, avancer sur un nouvel accord avant cette date nous paraît prématuré puisque la direction refuse de discuter de la prise en charge du télétravail exceptionnel.

Par ailleurs, cet accord ne tient pas compte de nos demandes de prise en compte du droit à la déconnexion dont l’objectif est de trouver un équilibre entre autonomie et contraintes personnelles qui s’ajoutent aux contraintes professionnelles, ainsi que les obligations de l’entreprise en matière de temps de repos et protection de la santé mentale des salariés.

Cette demande a été rejetée sous prétexte qu’elle viendra dans l’accord Qualité de Vie au Travail, accord que nous n’avons pas encore commencé à négocier et pour lequel nous partirons d’une page blanche…

Or, nous en avons besoin dès la mise en place éventuelle de ce nouvel accord de télétravail, car les salariés sont en attente d’une clarification sur les droits à la Déconnexion.

Nous avions également demandé pour les organisations syndicales les moyens adéquats pour pouvoir communiquer avec les salariés en utilisant les outils numériques, demande qui sera prise en compte dans l’accord de droit syndical….

L’accord actuel, ni le nouvel accord ne traitent ni des conditions de travail, ni de la sécurité et de la santé des salariés à domicile. Sans réelles augmentations depuis quelques années, les salariés de Grid veulent des compensations et l’accord télétravail est un levier majeur de flexibilité dans la vie quotidienne. La difficulté est que la direction aborde ce sujet en regardant les économies qu’elle va pouvoir faire sur le réaménagement des surfaces, et nous le présente comme un gain pour les salariés. Mais la vraie question est : qu’apporte le télétravail au salarié et que doit trouver le salarié sur son lieu de travail ?

Pour le syndicat CFE-CGCPour le Syndicat CGT
Isabelle Chevreux
Déléguée syndicale centrale
Anthony Gros
Délégué syndical central

Etat des organisations syndicales sur le cycle électoral 2017-2021

Au plan national, dans l’ensemble de la branche de la métallurgie, la CFDT stabilise sont poids de signature à 29,3% et devient la première organisation dans le métallurgie en raison de la perte par la CGT de 2,5 points depuis la mesure de 2017. FO conserve son poids de 18,6%.

Avec notre progression de 2,4 points pour la CFE-CGC tous collèges confondus, nous sommes désormais à 3,4 points de la seconde place sur le podium dans la branche.


Quelques précisions sur les résultats annoncés par les services du Ministère le 26/05/21 :

  • Il s’agit de l’audience des OS sur les champs des conventions collectives, issue de l’expression des salariés lors des élections professionnelles du cycle 2017-2020. Les voix obtenues au titre de la convention des ingénieurs et cadres de la métallurgie (IDCC650) sont ventilées sur les IDCC des territoires où ont été exprimés les votes.
  • On déduit du nombre de voix un poids de signature, en recalculant le poids respectif de chaque OS une fois les OS à moins de 8% retirées de l’assiette de calcul (tableau joint).
  • La représentativité fait intervenir 7 critères cumulatifs définis par l’Article L2121-1 du Code du travail (Loi du 20 août 2008). L’audience n’est qu’un de ces critères. Il est nécessaire d’apporter les éléments de preuve sur les 6 autres critères pour pouvoir prétendre à la représentativité.
  • Les arrêtés de représentativité pour notre branche sont attendus au dernier trimestre de cette année. Ils entérineront notre capacité à négocier et à signer des accords sur les différents périmètres des conventions collectives pour le cycle 2021-2024.

Au plan territorial, nous restons la 1ère organisation sur le champ de deux conventions collectives territoriales : Couleur jaune – Région parisienne et Alpes-Maritimes (IDCC0054 et 1560).

Nous devenons la 1ère organisation sur 3 nouvelles conventions collectives : Couleur moutarde – Hautes-Pyrénées, Bouches du Rhône Alpes de Haute-Provence et Belfort Montbéliard (IDCC1626, 2630 et 2755).

Nous conquérons la possibilité de devenir représentatifs sur 3 conventions collectives territoriales, alors que nous n’y étions pas auparavant : Couleur Orange – Loire et arrondissement d’Yssingeaux, Gard et Lozère, Pyrénées Atlantiques et du Seignanx (IDCC1578, 2126 et 2615)

En grisé, deux conventions où nous ne sommes pas représentatifs.


Pour information nous restons représentatifs sur l’ensemble des sept branches associées à notre Fédération.

Encore un grand merci à vous toutes et à vous tous pour cet engagement. Ces résultats sont avant tout les vôtres.

Le 05 Mars 2021

Après d’âpres négociations nous arrivons enfin au terme de la procédure d’information / consultation du CSEC qui s’accompagne de la signature d’un accord collectif permettant d’améliorer les conditions d’application du PSE.

Cet accord n’était applicable que s’il était signé par au moins deux des trois organisations syndicales représentatives des salariés.

La signature de cet accord ne signifie pas que la CFE-CGC donne son blanc-seing sur le projet de restructuration imposé par GE, particulièrement difficile à appréhender du fait de son ampleur, sa globalité et sa complexité.

La CFE-CGC a initié et soutenu de nombreuses mesures que l’on retrouve aujourd’hui dans l’accord signé.

  • Une prime de 20 k€ s’ajoutant aux indemnités de licenciement plafonnées à 24 mois de salaire pour les départs contraints sans possibilité de reclassement.
  • Des mesures plus égalitaires en particulier pour les ATAM dont la convention collective est en retrait par rapport à celle des cadres.
  • Un allongement possible jusqu’à 24 mois du congé de reclassement qui permet de sécuriser l’avenir des salariés de 57 ans et plus, licenciés et ne pouvant pas bénéficier des mesures d’âge.
  • Un ensemble de mesures plus favorables que celles de l’accord du PSE avorté de 2019. Un bémol toutefois pour les mesures d’âge : si la durée de la dispense d’activité est allongée potentiellement jusqu’à 48 mois, la rémunération pendant cette période n’est que de 85% du salaire contre 90% dans l’accord précédent.

L’ensemble des négociations s’est effectué dans le souci permanent de protéger les salariés que cette restructuration va placer dans les situations les plus critiques du fait de la combinaison de leurs âges de la nature de leurs emplois et de la situation de crise que le monde traverse actuellement.

Cette signature illustre notre engagement pour un syndicalisme constructif, ouvert sur le dialogue et la recherche de compromis  

Vous pouvez compter sur la CFE-CGC et ses représentants pour poursuivre l’engagement qui est le nôtre d’accompagner les salariés qui seront impactés par ce PSE tout en donnant un avenir à Grid Solutions.

PSE – Point à une semaine de la fin des négociations

Le 24 Février 2021

Nous arriverons en fin de semaine prochaine au terme d’une longue série de réunions de négociations ainsi qu’à celui du processus d’information / consultation du CSEC.

Le projet d’accord majoritaire permettant d’améliorer significativement les conditions d’exécution du PSE avance. Mais comme pour toute négociation, seul le déroulement du sprint final nous permettra, en tant qu’élus CFE-CGC, de décider s’il vaut véritablement que nous le signions. En conséquence, et vu qu’il nous semble exister encore une bonne marge de négociation, nous choisissons de ne pas communiquer sur son possible contenu tant qu’il n’est pas finalisé.

Au cours de ces négociations nous avons pu obtenir des avancées mais également pu constater l’immobilisme de la direction et sa volonté de ne pas répondre à nos sollicitations concernant des points d’ajustement destinés à obtenir des mesures cohérentes avec la situation économique liée à l’épidémie de COViD19.

Notre engagement reste intact et nous mettrons à contribution les jours de négociation qu’il nous reste afin d’obtenir les meilleures mesures possible.

Vous pouvez compter sur la CFE-CGC et ses représentants pour poursuivre l’engagement qui est le nôtre d’accompagner les salariés qui seront impactés par ce PSE tout en donnant un avenir à Grid Solutions.

PSE, où en sommes nous ?

Le 25 Janvier 2021

La CFE-CGC souhaite vous adresser ses meilleurs vœux pour l’année 2021 malgré le contexte particulièrement difficile.

Comme vous le savez ce PSE est particulièrement complexe au regard du nombre de sites impactés et par son ampleur, avec des situations et populations différentes, et de ce fait nous impose de nombreuses contraintes.

Nous savons votre frustration et la démotivation ressentie par une grande majorité des salariés de Grid Solutions. Il sera difficile pour nous, CFE-CGC, de satisfaire tout le monde : partir avec un chèque pour de nouvelles aventures, être contraints de quitter Grid à la fin du PSE, ou rester et se questionner sur l’avenir incertain de notre entreprise.

Dans ce contexte, et avec la situation économique liée à la pandémie, nous essayons de sauver un maximum d’emplois, pour ce faire nous avons proposé des solutions alternatives, ce qui a permis de sauver plus de 100 postes (essentiellement sur les sites de production, et malheureusement peu ou pas de solutions pour les ingénieurs, les fonctions transverses et les fonctions support) ; et ensuite en actant la mise en œuvre de mesures d’âges qui permettraient de sauver encore une centaine d’emplois.

Vous comprendrez que, malgré nos efforts, nous n’arriverons pas à zéro licenciement.

La CFE-CGC, comme les autres organisations syndicales, a axé ses revendications sur les mesures d’âges, les indemnités de rupture et les congés de reclassement en adéquation avec la crise afin de permettre aux salariés touchés par le PSE d’être protégés dans les meilleures conditions.

Les élus du CSEC ont voté favorablement, et à l’unanimité, la mise en place de l’Espace Information Conseil et ce dès le mois de Février.

Si un accord majoritaire est signé par les organisations syndicales nous pourrons espérer des mesures à la hauteur de vos attentes.

LHH (que vous connaissiez sous le nom d’Altedia) est chargé de gérer les projets professionnels alors que le cabinet SIACI est, lui, en charge du dispositif dit Mesures d’âge.

Nous sommes conscients que vous attendez des réponses, que certains d’entre vous vivent cette situation dans l’angoisse. Sachez que nous restons à votre disposition et que vous pouvez nous contacter à tout moment.

Nous vous rappelons également que vous pouvez contacter le représentant du cabinet Rehalto sur votre site.

Nous restons à vos côtés et ferons tout ce qui est en notre pouvoir afin de sauver un maximum d’emplois et de négocier les meilleures conditions de départ possibles.

COMMUNIQUE INTERSYNDICAL

Après trois semaines de grève totale dans l’établissement de Villeurbanne, un accord de sortie de conflit a été discuté avec la direction le vendredi 11 décembre.

Cet accord portait sur des engagements de la direction à la fois sur des mesures sociales et sur les alternatives industrielles.

Le lundi 14 décembre en fin de journée, la direction a soumis aux Organisations Syndicales un projet d’accord non conforme aux discussions du vendredi 11 décembre.

Ce mardi matin, les Organisations Syndicales, à l’unanimité, ont refusé de signer cet accord en l’état, et ont estimé l’attitude de la direction provocante au mépris de la parole donnée.

La direction a alors décidé unilatéralement de suspendre les discussions sur les solutions alternatives.

Les Organisations Syndicales, soucieuses de sortir du conflit et de reprendre le dialogue social, ont rédigé une nouvelle version de l’accord sur la base des discussions du vendredi 11 décembre.

Cette version, signée par les trois Organisations Syndicales Représentatives, CFDT, CFE-CGC et CGT, a été remise à la direction à 11h15, avec un retour demandé de leur part à 14h.

En aucun cas les Organisations Syndicales ne refusent le dialogue.

Nous alertons la direction de la situation dramatique sur l’ensemble de Grid Solutions et plus particulièrement sur Villeurbanne où des salariés ont débuté une grève de la faim.

Il est temps que la Direction accepte de nouveau le dialogue avec les organisation syndicales.

Les organisations syndicales CFDT / CFE-CGC et CGT sont unies et ne lâcheront rien dans l’intérêt de tous les salariés.

Un véritable dialogue social est nécessaire pour sauver nos emplois

La Direction de Grid Solutions SAS vient d’annuler la deuxième réunion de négociation du PSE prévue le 1er décembre 2020.

La Direction propose de rencontrer les organisations syndicales cette semaine pour discuter des possibilités d’améliorations aux solutions alternatives pour HVS, Grid Automation et Grid Integration (HVDC).

Pour la CFE-CGC, Il est primordial que les négociations sur les mesures d’accompagnement reprennent au plus vite et avant la fin décembre, afin de répondre aux préoccupations des salariés de tous les sites concernés par ce projet de restructuration.

La CFE-CGC soutient

  • La reprise des discussions sur les propositions alternatives formulées par les élus avec le soutien des salariés.
  • La mise à jour du calendrier des journées de négociation qui comportera les thèmes pour chaque journée
  • La révision du séquencement du Plan pour éviter des inégalités de traitement identifiées par les élus.
  • Un volontariat externe pour Aix-Les-Bains par équité avec les autres sites qui ont déjà cette mesure. Ceci permettrait aux employés dont le poste est supprimé de pouvoir conserver leur qualification qu’il pourrait potentiellement perdre en cas de mutation interne.
  • Des mesures d’âges incitatives pour limiter les licenciements secs.
  • Des mesures d’accompagnement qui permettront aux salariés de passer 2021 et une partie de 2022 pour se retrouver dans un marché du travail plus propice compte tenu du contexte économique et sanitaire en France
  • La prolongation du Plan Senior afin d’obtenir un volontariat de solidarité (« substitution ») permettant de sauver des postes

La CFE-CGC sera reçue le 1er Décembre 2020, en délégation intersyndicale au Ministère de l’Industrie.

Plus que jamais la stratégie de vos représentants CFE-CGC est:

Être moteurs de contre-propositions fortes sur l’organisation de l’activité Grid Solutions en France

Battons-nous pour limiter au maximum le nombre de licenciements et assurer la pérennité de l’entreprise.