PSE – Point à une semaine de la fin des négociations

Le 24 Février 2021

Nous arriverons en fin de semaine prochaine au terme d’une longue série de réunions de négociations ainsi qu’à celui du processus d’information / consultation du CSEC.

Le projet d’accord majoritaire permettant d’améliorer significativement les conditions d’exécution du PSE avance. Mais comme pour toute négociation, seul le déroulement du sprint final nous permettra, en tant qu’élus CFE-CGC, de décider s’il vaut véritablement que nous le signions. En conséquence, et vu qu’il nous semble exister encore une bonne marge de négociation, nous choisissons de ne pas communiquer sur son possible contenu tant qu’il n’est pas finalisé.

Au cours de ces négociations nous avons pu obtenir des avancées mais également pu constater l’immobilisme de la direction et sa volonté de ne pas répondre à nos sollicitations concernant des points d’ajustement destinés à obtenir des mesures cohérentes avec la situation économique liée à l’épidémie de COViD19.

Notre engagement reste intact et nous mettrons à contribution les jours de négociation qu’il nous reste afin d’obtenir les meilleures mesures possible.

Vous pouvez compter sur la CFE-CGC et ses représentants pour poursuivre l’engagement qui est le nôtre d’accompagner les salariés qui seront impactés par ce PSE tout en donnant un avenir à Grid Solutions.

PSE, où en sommes nous ?

Le 25 Janvier 2021

La CFE-CGC souhaite vous adresser ses meilleurs vœux pour l’année 2021 malgré le contexte particulièrement difficile.

Comme vous le savez ce PSE est particulièrement complexe au regard du nombre de sites impactés et par son ampleur, avec des situations et populations différentes, et de ce fait nous impose de nombreuses contraintes.

Nous savons votre frustration et la démotivation ressentie par une grande majorité des salariés de Grid Solutions. Il sera difficile pour nous, CFE-CGC, de satisfaire tout le monde : partir avec un chèque pour de nouvelles aventures, être contraints de quitter Grid à la fin du PSE, ou rester et se questionner sur l’avenir incertain de notre entreprise.

Dans ce contexte, et avec la situation économique liée à la pandémie, nous essayons de sauver un maximum d’emplois, pour ce faire nous avons proposé des solutions alternatives, ce qui a permis de sauver plus de 100 postes (essentiellement sur les sites de production, et malheureusement peu ou pas de solutions pour les ingénieurs, les fonctions transverses et les fonctions support) ; et ensuite en actant la mise en œuvre de mesures d’âges qui permettraient de sauver encore une centaine d’emplois.

Vous comprendrez que, malgré nos efforts, nous n’arriverons pas à zéro licenciement.

La CFE-CGC, comme les autres organisations syndicales, a axé ses revendications sur les mesures d’âges, les indemnités de rupture et les congés de reclassement en adéquation avec la crise afin de permettre aux salariés touchés par le PSE d’être protégés dans les meilleures conditions.

Les élus du CSEC ont voté favorablement, et à l’unanimité, la mise en place de l’Espace Information Conseil et ce dès le mois de Février.

Si un accord majoritaire est signé par les organisations syndicales nous pourrons espérer des mesures à la hauteur de vos attentes.

LHH (que vous connaissiez sous le nom d’Altedia) est chargé de gérer les projets professionnels alors que le cabinet SIACI est, lui, en charge du dispositif dit Mesures d’âge.

Nous sommes conscients que vous attendez des réponses, que certains d’entre vous vivent cette situation dans l’angoisse. Sachez que nous restons à votre disposition et que vous pouvez nous contacter à tout moment.

Nous vous rappelons également que vous pouvez contacter le représentant du cabinet Rehalto sur votre site.

Nous restons à vos côtés et ferons tout ce qui est en notre pouvoir afin de sauver un maximum d’emplois et de négocier les meilleures conditions de départ possibles.

COMMUNIQUE INTERSYNDICAL

Après trois semaines de grève totale dans l’établissement de Villeurbanne, un accord de sortie de conflit a été discuté avec la direction le vendredi 11 décembre.

Cet accord portait sur des engagements de la direction à la fois sur des mesures sociales et sur les alternatives industrielles.

Le lundi 14 décembre en fin de journée, la direction a soumis aux Organisations Syndicales un projet d’accord non conforme aux discussions du vendredi 11 décembre.

Ce mardi matin, les Organisations Syndicales, à l’unanimité, ont refusé de signer cet accord en l’état, et ont estimé l’attitude de la direction provocante au mépris de la parole donnée.

La direction a alors décidé unilatéralement de suspendre les discussions sur les solutions alternatives.

Les Organisations Syndicales, soucieuses de sortir du conflit et de reprendre le dialogue social, ont rédigé une nouvelle version de l’accord sur la base des discussions du vendredi 11 décembre.

Cette version, signée par les trois Organisations Syndicales Représentatives, CFDT, CFE-CGC et CGT, a été remise à la direction à 11h15, avec un retour demandé de leur part à 14h.

En aucun cas les Organisations Syndicales ne refusent le dialogue.

Nous alertons la direction de la situation dramatique sur l’ensemble de Grid Solutions et plus particulièrement sur Villeurbanne où des salariés ont débuté une grève de la faim.

Il est temps que la Direction accepte de nouveau le dialogue avec les organisation syndicales.

Les organisations syndicales CFDT / CFE-CGC et CGT sont unies et ne lâcheront rien dans l’intérêt de tous les salariés.

Point sur la restructuration de Grid Solutions

La direction nous présente depuis le 25 septembre le détail du PSE :

  • le descriptif par ligne de produit des réductions de postes,
  • les organisations existantes et cibles par fonction et par site
  • l’étude des impacts « charge de travail »

Toutes ces informations ont été relayées en local via les CSE, selon l’agenda défini dans l’accord de Méthodes signé en date du 25/09/2020 par la CFDT et la CFE-CGC.

En parallèle de ces réunions, nous avons engagé des démarches (soit en intersyndical soit par des actions ponctuelles locales) auprès de plusieurs responsables politiques nationaux et locaux pour expliquer les risques du déploiement de ce plan pour l’emploi, pour la pérennité de Grid mais aussi pour l’Etat qui va perdre la souveraineté sur ses réseaux de Transmission et Distribution.

La forte aggravation de la crise sanitaire ne nous permet plus de suivre ces réunions en présentiel, mais en distanciel comme prévu dans l’accord de Méthodes. La CFE-CGC, cosignataire de cet accord, a choisi de respecter ses engagements, d’autant plus que certains d’entre vous souhaitaient avoir des réponses rapides à leurs légitimes interrogations

Voici la philosophie de la CFE-CGC.

Lors de toutes les restructurations précédentes, notre position a toujours été de travailler conjointement

  • Sur la pérennité des activités restantes
  • Et sur les mesures pour les personnes dont le poste est supprimé.

Nous sommes à l’écoute de toutes les catégories de salariés et nous remercions les personnes avec lesquelles nous avons travaillé sur les alternatives industrielles. Nous les proposerons à la direction le 06/11/20, pour limiter l’impact social et avoir davantage de cohérence industrielle.

Ensuite, nous souhaitons définir les conditions de départ ou de transfert les plus appropriées pour les salariés dont le poste sera supprimé, mais aussi garantir la pérennité de nos activités avec de réels transferts de compétences. Car le plan senior est dévastateur du fait que la direction n’a pas associé de GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Carrières) à ces départs.

Une fois les alternatives industrielles entérinées par la direction en date du 19/11/2020, les négociations sur les conditions de départ s’ouvriront le 24/11/2020.

Nos objectifs sont clairement de :

  • Limiter les départs pour garder nos compétences clés,
  • Conserver la crédibilité technique que nous accordent encore nos clients
  • Investir de manière durable dans la R&D
  • Négocier au mieux pour les départs volontaires et forcés.

Battons-nous pour nos emplois en France et nos compétences.

Cliquez ici pour télécharger la version pdf

Le couperet est tombé pour la restructuration de Grid Solutions

La restructuration mondiale de Grid Solutions étudiée depuis le début de l’année par notre Direction a été présentée la semaine dernière en Comité de groupe européen (Business Committee Renewables) puis en Comité central (CSEC).

Sans nier la situation difficile dans laquelle évolue notre société, force est de constater qu’une fois de plus ce sont les salariés qui paient l’incurie du groupe GE et l’absence de décision de la Direction de Grid ces dernières années

En voici une présentation selon les études de la direction :

Restructuration de Grid Solutions
Raisons et Postes impactés
Restructuration de Grid Solutions
Raisons et Postes impactés

Les documents définitifs concernant la France nous seront remis les 24&25 Septembre. Nous pourrons alors avoir le détail des postes concernés dans chaque établissement français et les mesures proposées par la Direction

Une fois de plus, le seul but de cette restructuration est financier !

Les nouvelles orientations stratégiques allouent les budgets aux restructurations plutôt qu’aux investissements, sans mesurer les risques industriels engendrés.

Cette stratégie est risquée avec une empreinte industrielle moindre, une perte d’image ou de confiance de la part des clients lié à ce désengagement, et une menace à terme de restructurations successives si l’équilibre n’était pas retrouvé. 

Quelques éléments de planning tel que prévu par le management actuellement :

  • Transfert LT fin 2021
  • Transfert GCB fin 2022
  • Transfert de la Suisse en fin 2021 / début 2022

Vous pouvez compter sur nous pour rechercher des solutions alternatives. Nous avons besoin de vos idées … Partagez-les à vos élus CFE-CGC et nous les ferons remonter.

Soyons constructifs pour bâtir notre avenir.

Situation Covid-19 : Accord non signé.

Le gouvernement a orchestré par différentes ordonnances la possibilité pour les employeurs d’imposer jusqu’à 10 jours de repos (pris sur RTT ou CET) et, avec la signature d’un accord de branche ou d’entreprise, 5 jours ouvrés de congés payés. Pour la métallurgie, un accord de branche a été signé la semaine dernière. Notre direction peut donc maintenant et de manière unilatérale nous imposer 3 semaines à prendre sur les repos (RTT/CET) et congés payés (CP).
Sans attendre ces décrets, des négociations ont démarré entre les 3 organisations syndicales de Grid Solutions et la Direction pour regarder comment mettre en œuvre ces mécanismes et apporter plus de souplesse dans l’organisation du travail.
Après plusieurs séances de négociations, un projet d’accord a été soumis à signature le 14 avril 2020 avec les propositions suivantes :

  • Déploiement du télétravail pour tous les salariés éligibles,
  • Congés payés 2019 à solder pour le 31 mai sans possibilité de report (sauf la 5 ème semaine qui pourra toujours être mise en CET)
  • 10 jours de RTT imposés : 5 jours avant le 30/04 et 5 jours avant le 31/05 ou 31/12 au choix du chef d’établissement.
  • 3 jours de CP à prendre avant le 15/05 et 2 jours avant le 30/05. Une dérogation au 31/12 pour les 5 jours de CP étant toutefois donnée pour les services ayant une forte charge de travail actuellement.
  • Suppression des fermetures d’établissement prévues cet été pour les sites d’Aix Les Bains et de Villeurbanne
  • Augmentation de l’amplitude potentielle de la modulation jusqu’à fin décembre 2020 (mini : 24h et maxi : 48h) et possibilité d’une semaine à 0 heure travaillée compensée par 4 samedis travaillés 7h (au lieu de 5 samedis théoriquement).
  • Mise en place d’un dispositif de don de jours par les cadres Grid Solutions, sur la base du volontariat, permettant notamment d’augmenter la compensation de 84 à 92% du salairenet pour les salariés non-cadres soumis au dispositif d’activité partielle (malheureusement sans abondement de l’employeur).

Cet accord permettait de mettre en œuvre une réelle solidarité entre les différentes catégories socio-professionnelles, notamment de compenser la perte de salaires pour les ouvriers et ATAM qui seraient mis au chômage partiel par le don de jours des cadres.
De plus, cet accord nous paraissait de nature à garantir l’activité de l’entreprise au sortir de la période de confinement tout en prenant en compte les adaptations qui resteront nécessaires pour garantir la nécessaire distanciation sur les postes de fabrication et de montage.

La CFDT et la CGT ont décidé de ne pas signer, l’accord ne pourra donc pas être applicable car non-majoritaire.
Dans ce cadre, la signature de la CFE-CGC qui soutenait la solidarité entre les salariés devenait malheureusement inutile.
La direction va donc maintenant unilatéralement appliquer les mesures de prises obligatoires de RTT et CP et demander à bénéficier des mesures d’activité partielle pour les sites où elle le jugera nécessaire (actuellement déjà accordé pour Villeurbanne)
La CFE CGC reste ouverte à toute négociation et tient à garder l’esprit de solidarité qui la caractérise.